par Jean-Dominique Giuliani, le mardi 24 juillet 2007

La satisfaction de voir les infirmières bulgares libérées doit être à la hauteur de voir cesser une parodie de justice complice d'une véritable prise d'otages.


La France a joué un rôle déterminant dans cet heureux dénouement. Elle l'a fait dans un cadre européen. C'est du grand art. Chapeau !

C'était d'autant plus important qu'il s'agissait de manifester la solidarité européenne envers la Bulgarie, un nouvel Etat membre qui attend beaucoup de l'Europe.

Sans l'implication des Etats membres, la politique étrangère de l'Union européenne est forcément limitée. Avec l'appui européen, les diplomaties nationales gagnent du poids et des marges de manœuvre.

Cette pénible affaire ne pouvait pas mieux se terminer. Les états d'âme n'ont pas lieu d'être.

Ne boudons pas notre plaisir.





Jean-Dominique Giuliani (http://www.jd-giuliani.org) est président de la Fondation Robert Schuman (http://www.robert-schuman.eu)

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