Un quartier d'affaires, un gratte-ciel, des échanges commerciaux. Un Marché unique, une monnaie commune. La maîtrise fédérale au service de la construction européenne s'oppose aux dérives royalistes et aux régimes dictatoriaux, l'ivresse des costumes poudrés d'antan démolissant l'Histoire du Vieux Continent.
Les sceptiques et la pilule européenne au goût acidulé. Quel sens fédéral ?
Pourtant la vieille Europe cumule hélas les défauts. Les vents sont contraires, les démons se réveillent, les bombes sociales feignent l'explosion, le liant et la fluidité sont bousculés, la précarité monte.
De surcroît, l'Europe est à la recherche d'un modèle de croissance. Quel avenir fédéral pour l'HOMO EUROPAEUS sceller ? Comment ancrer le dessein fédéral dans son temps et dans son espace ? Si le cafouillage, l'imbroglio, la maltraitance, l'incompréhension, la déstabilisation renchérissent une pilule européenne au goût si acidulé, les fédéralistes appellent à la coopération, à la médiation, à l'arbitrage, à la surveillance, à la redéfinition de barèmes justes et de normes soutenables, à la création d'outils de convergence réconciliant l'éducation et l'emploi, à l'aide au développement et à une plus grande utilisation des ressources de la Banque centrale européenne.
Aux conversations clientélistes, les eurosceptiques se félicitent de la déperdition de l'idéal fédéraliste.
Aussi inconscients minéraux soient-ils. Quel désastre, alors que les vénérables fédéralistes sont garants d'une stabilité durable pour l'eurozone. De grâce. Des onctueuses bouches eurosceptiques frémissent les sarcasmes au sujet des - OUI-OUI-ISTES -, qualifiés de laxistes congénitaux. Au gré des crises, sous l'éteignoir, nous y sommes.
En outre, la mission universelle des Humanistes s'attache à réussir la quête du sens profond des populations européennes s'ouvrant à la pure émotion fédérale. Par exemple, se libérer de toute forme d'oppression, favoriser un partage équitable, impulser un cycle de désendettement et réussir la transition énergétique. Par exemple, une transition énergétique réussie sera pourvoyeuse d'emplois, avec des cités durables arborant la sobriété énergétique, préservant la sûreté de l'approvisionnement, maîtrisant la demande et interconnectant les réseaux électriques et gaziers.
Mûs par la pression internationale éminemment durable, les temps verts s'ouvrent sur les questions de l'industrie du recyclable, de la mobilité électrique et de l'efficacité énergétique. Depuis la mer vers la terre, les armateurs font face aux contraintes de normes limitant les émissions de soufre, de CO2 et des oxydes d'azote, avec pour incidence une modernisation et une sélectivité des navires durables. Autre mission aux enjeux de taille: la protection sociale.
A l'heure de la réforme du financement du modèle social, le corps social perçoit la justice avec un goût acidulé. Au-delà des joutes politiciennes, les affaires sociales, à l'aune de la discipline budgétaire - pain bénit de la discorde -, ne s'ajustera pas à la dictature court-termiste. Pour autant, l'agenda ouvre le chapitre - cohésion sociale - et - temps durables -. Et s'il fallait oser les grandes innovations sociales et durables ?
Pendant que les Maîtres-architectes préservent l'intégrité de la source fédérale, les yeux rivés dans les étoiles d'OR, les Gardes-fédéralistes s'engagent en faveur de l'excellence.
D'exception. L'esprit européen tisse ses effets au service de l'acception fédérale. So european ! L'Histoire européenne est dosée. Mais les eurocrates ne peuvent s'enorgueillir que si elle relève les immenses défis en ligne de mire. Outre les paris électriques et numériques, souhaitons un vaccin pour la maladie du sida. Entendons-nous les prévisions alarmistes du GIEC ? Face à la méconnaissance des risques, puisque notre avenir climatique serait cataclysmique, demandons un cordon sanitaire équilibré lors des catastrophes naturelles. La planète ne doit pas craquer. Souhaitons-le.
Couleur Europe, que j'aime ta couleur... Europe !
