par Ad van Tiggelen, le mardi 05 octobre 2010

Dans le monde développé, où la confiance des consommateurs demeure fragile, les banques centrales restent prêtes à actionner la presse à billets. La BCE est certes un peu plus modérée dans son utilisation des "stimulants non conventionnels", mais elle est tout aussi disposée que les autres banques centrales à maintenir les taux d'intérêt à un faible niveau pendant longtemps.


Le robinet monétaire est ouvert et le restera probablement pendant un certain temps.

Comment les investisseurs doivent-ils agir dans ce contexte?

Les banques centrales ne sont pas les seules à injecter des liquidités dans le système. Ces derniers temps, les sociétés ont également contribué à la liquidité.

Les bilans des entreprises sont en effet sains, alors que les dépenses d'investissement restent relativement modestes.

Les sociétés ont dès lors à nouveau entamé des plans de rachat d'actions propres, tandis que l'on assiste à une multiplication des acquisitions, lesquelles sont généralement payées en cash.

Nous vivons actuellement dans un monde au sein duquel la demande de capitaux de l'économie réelle est toujours très modérée, du moins dans les pays développés (dans les pays émergents, la situation est tout à fait différente).

La plupart des liquidités injectées restent dès lors bloquées dans l'économie financière.

Tout cet argent doit être réinvesti.

Dans un tel contexte tiré par les liquidités, tant les marchés obligataires que les marchés d'actions peuvent performer de façon raisonnable.

Les investisseurs ont toujours tendance à éviter les risques, de sorte que les fonds obligataires bénéficient d'entrées massives en dépit des taux historiquement faibles.

Les obligations offrent après tout encore un supplément de rendement par rapport aux taux du marché monétaire.

Malgré le message que le niveau très faible des rendements obligataires semble véhiculer – des perspectives peu brillantes pour la croissance économique –, les actions ont également affiché une performance honorable au cours des neuf premiers mois de 2010.

Aussi longtemps que les investisseurs n'anticipent pas un second creux comme probable, le rendement élevé des cash-flows disponibles et les dividendes attrayants offrent clairement une compensation suffisante pour les risques encourus.


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http://www.ingim.fr





Par Ad van Tiggelen est Stratégiste Senior chez ING

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