Le nuage de cendres volcaniques venu d'Islande et les restrictions des voyages aériens ayant empêché de nombreux députés de se rendre à Strasbourg pour la session, c'est dans un Parlement amputé du tiers de ses membres que s'est déroulée la session plénière du mois d'avril.
Nathalie Griesbeck revient sur ces perturbations aériennes et institutionnelles et explique pourquoi il faut définitivement "plus d'Europe" face à la fragilité et l'interdépendance de nos sociétés.
A la lumière des perturbations de l'espace aérien, le Parlement a été contraint de modifier son ordre du jour pour cette session plénière du mois d'avril : tous les votes prévus initialement pour cette semaine ont été reportés à la prochaine session et un débat avec le président de la Commission Européenne José Manuel Barroso et le Commissaire aux Transports Siim Kallas, sur l'impact du nuage de cendres volcaniques et les restrictions qui en découlent pour les voyages aériens a été rajouté à l'ordre du jour.
Au delà de ces perturbations institutionnelles et aériennes, cette crise aérienne révèle la fragilité et l'interdépendance de nos sociétés et de la nécessaire coordination au niveau européen. Elle met aussi en évidence la nécessité d'améliorer les réseaux ferroviaires européens.
Aujourd'hui, à l'heure où le nuage de cendres a paralysé le ciel européen pendant près d'une semaine, il est plus que jamais nécessaire de relancer l'idée d'un grand réseau ferroviaire européen pleinement intégré.
En qualité de membre de la Commission des Transports au sein du Parlement Européen et ayant été nommée rapporteur shadow au sein du groupe de l'Alliance des Démocrates et des Libéraux pour l'Europe (ADLE) sur la communication de la Commission sur "le Futur des Transports en Europe", Nathalie Griesbeck est très attentive à ces débats.
Nathalie Griesbeck est députée européen membre du Groupe Alliance des démocrates et des libéraux pour l'Europe.
http://www.nathalie-griesbeck.fr